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#Corse #DSP_Maritime : Nouveau contre-temps, nouveau tumulte ?

  Etonnement ?   Non,  je ne suis pas étonné de l’évolution du « dossier » DSP et Semop. Ou plus exactement il me semblait clair qu’on allait rencontrer de réels obstacles, sans en connaître précisément l’échéance. On ne va d’ailleurs pas s’étonner, après tant de recours et de procédures concernant les DSP Maritimes Corses, que la Commission prenne les devants. A la limite elle cherche à endiguer le flot de contentieux, d’appels, et de recours qui caractérise les DSP Maritimes corses.  Je fais partie de ceux qui, régulièrement, mettent en garde, modestement. Mettons de côté les questions relatives à l’attribution même des DSP dans le passé. Mais, sur le strict plan de la  définition du besoin de service public , de son évaluation et de son contour précis en termes de cahier des charges, il n’est pas difficile de deviner les critiques des observateurs, des concurrents, ou des spécialistes, et à tout le moins d’imaginer que des points majeurs devraient être discutés. La Commission les re

#COVID19 #Données #Statistiques.. exploration

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Le loto #ferroviaire A quoi sert le « plan de soutien » ?

Le gouvernement a décidé de mettre en place  un «  plan de soutien au secteur ferroviaire  ».  Après un rappel consistant à dire qu’on de peut et ne doit pas tout attendre de l’évolution des technologies routières pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le projet gouvernemental nous indique son objectif : «  améliorer la qualité de réseau pour augmenter l’offre de trains  ».  Soit. On avait compris que le réseau n’était pas au top ces temps-ci.  On aurait aimé à ce stade, et au moins sommairement qu’on nous explique comment, et qu’on en chiffre les enjeux. Mais passons.  Alors de quoi s’agit-il ?  - D’abord nous dit-on régénérer et moderniser le réseau, en « tenant compte de l’évolution des techniques ». Tenir compte...  ! l’inverse eut été coupable, et on croyait tous que c’était acquis. Mais bon. Faute avouée... - Réinvestir aux côtés des régions..., dans les lignes de desserte fine (territoires moins denses...). On peut être surpris que sur ce terrain, rien ne soit dit sur

#Fret #Ferroviaire : Ni première pierre ni grand soir en vue ?

Fret Ferroviaire : Ni première pierre  ni  grand soir en vue ? Inspiré par 4F et la SNCF, le premier étage du plan pour le développement du fret ferroviaire a été dévoilé par le Premier Ministre sur le terminal de Valenton.  (Symbole du combiné traditionnel, hélas en souffrance en France, ce terminal a vu le jour il y a bien longtemps grâce au soutien de l’Etat dans le cadre du 9ème Plan.) En quoi consiste donc ce premier volet : la suspension des péages ferroviaires (2020), puis leur diminution de moitié d’une part, et de l’autre la poursuite (l’intensification) de la création de lignes d’autoroutes ferroviaires (dans le cadre d’appel d’offres, c’est à dire, évidemment avec un soutien financier de l’Etat).  Les péages :  erreur économique et juridique ? Prenons d’abord la question des péages. Ceux-ci en 2018 représentaient en moyenne 2 € environ par train.km, ce qui représente grosso-modo 11 % des recettes de trafic des opérateurs, par ailleurs modérées à 1,1 millards d’€/an s

La relance du fret ferroviaire : Il est temps, mais ne nous trompons pas de méthode

La relance du fret ferroviaire Il est temps, mais ne nous trompons pas de méthode Soyons très clairs. Oui, je crois encore, mais pour peu de temps, à la possibilité de développer le fret ferroviaire.  Cela fait plus de 45 années que j’ai cette croyance, mais elle s’effiloche gentiment au cours des années. Trop de plans inutiles ou catastrophiques  qui devaient faire renaitre le fret ferroviaire de son marasme puis de sa chute inexorable ont aboutit au pire des résultats : le néant. Réformes législatives, projets ou annonces pompeuses, plans internes à la SNCF, n’ont pas réussi à produire autre chose que du ressentiment. Bref, Flop ! Or on continue. Après J.C. Gayssot et ses 100 milliards de tonnes.km (annonce de 2001), N. Sarkozy (2007) et son objectif assigné à J.L. Borloo d’augmenter d’un quart la part de marché du rail, on aura le Plan de K. Delli, et sa version francisée. Doit-on y croire cette fois-ci ?  J’ai, hélas, toutes les raisons de répondre non. Non, parce que si les re

Du bilan au devenir : De la santé aux transports, s’il faut reconstruire, c’est l’approche d’évaluation et de programmation, se redonner les moyens d’une intelligence collective.

Du bilan au devenir  : De la santé aux transports, s’il faut reconstruire, c’est l’approche d’évaluation et de programmation, se redonner les moyens d’une intelligence collective.  Voir le texte

#Covid19 lectures attristantes

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Troisième épisode de mes compte-rendus de lecture.  Au fur et à mesure de la crise du Covid19, je me suis pris d’une sorte de passion de lecture d’un type d’articles qui m’étaient inconnus : les articles publiés dans les revues scientifiques de médecine.  Honnêtement, il faut non seulement une grosse dose de curiosité, et la volonté acharnée de comprendre pour plonger dans ces articles indigestes. Non que les revues économiques soient toujours plus sexy (encore qu’ils parlent un langage qui m’est plus familier), mais avouons que le côté mécanique des publications, le plan strictement identique d’un article à l’autre, l’absence d’analyse critique des données produites, rendrait le moindre sociologue fort dépité.  Reste que cette lecture m’a fait découvrir de drôles de chose. • La première, la plus grave sans doute, la recherche « aveugle » de tests statistiques démonstratifs, sans questionnement véritable des données et de leurs biais.  Avec ce summum indubitable, l’étude publiée pa

Le brouhaha scientifique : La science, la médecine et nous.

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J’avais exprimé mon étonnement devant la violence des attaques contre le Professeur Raoult, et l’obstination de certains à opposer ce qu’ils appellent la science, aux vertus de l’observation et du soin.   En clair ce que nous disent certains médecins, c’est que face à un péril nouveau, il faut observer, tenter de comprendre et soigner au mieux, c’est à dire rétro-agir en fonction de ce qu’on observe et apprend (de sa pratique et de celle des autres).   A l’opposé, certains  chercheurs nous vantent les mérites des tests dits randomisés permettant de comparer l’effet d’un traitement, à... pas grand chose parce qu’il n’existe pas de traitement connu.  A partir de là, on oppose au « ça marche » des médecins, au « c’est pas prouvé » des prétendus chercheurs.  C’est un peu si, en économie, on avait dit au gouvernements : « Ah ! Non ! Vous ne pouvez tenter d’endiguer la crise (de forme nouvelle et inconnue) sans avoir testé votre politique contre un placebo fait de bonnes paroles, su

#Covid19, Articles et arguments « scientifiques ». Surprise, surprise

Je suis extrêmement surpris par la violence et les termes utilisés pour décrédibiliser le Professeur Raoult et les travaux de l’IHU de Marseille. Le profane que je suis regarde tout cela avec étonnement et s’interroge tout à la fois sur l’état du débat scientifique, et sur ses méthodes. Or nous ne sommes pas incapables de comprendre la nature même des travaux publiés et mis en avant dans un débat qui n’a plus grand chose de scientifique ni d’apaisé. En y regardant de plus près on s’interroge alors d’autant plus sur le radicalisme des propos de la presse, mais surtout de gens qu’on présente comme des scientifiques.  De la violence ! La critique se veut sévère, puisqu’on l’accuse de ne pas respecter les règles scientifiques, qu’on considère le traitement à base d’hydroxychloroquine (HCQ) comme « compassionnel » ( https://www.numerama.com/sciences/614708-chloroquine-les-graves-erreurs-scientifiques-de-la-methode-raoult.html ), tout en présentant l’étude Discovery comme