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Pollution en Ile-de-France : les camions électriques et hybrides de Deret interdits !

Pas contents chez Deret.   Après avoir fait d'une offre Hybride ou électrique une stratégie.... ils se trouvent interdits de livraison ce lundi en île de France.  Selon un communiqué de l'entreprise :  "Les dérogations s’appliquent aux seuls « véhicules légers – moins de 3,5 tonnes - peu polluants par construction : véhicules électriques, véhicules fonctionnant au gaz naturel véhicule (GNV) ou au gaz de pétrole liquéfié (GPL) et véhicules hybrides » (*). Deret revendique le mode de distribution urbain le plus vertueux et responsable ; 100% des livraisons d’Île-de-France sont assurées en camions électriques et hybrides : 25 poids lourds électriques et 8 poids lourds hybrides sont concernés."  En bref ça ressemble un peu à un bug. (*) Annexe 6 de l’arrêté inter-préfectoral du 27 octobre 2011 relatif à la procédure d’information et d’alerte du public en cas de pointe de pollution atmosphérique en région Ile-de-France.  Voir le communiqué

Enquête Get it'lab : E-commerce, des consommateurs déçus ?

Dans un communiqué publié aujourd'hui, Get it'lab (créé à l’initiative de Colizen, Chronopost et Generix Group, et regroupant le gotha des commerçant en ligne), qui se baptise l'Observatoire des attentes du Clic à la Possession, révèle les résultats d'une enquête exclusive de l'  Ifop*. La synthèse de cette enquête est en ligne :  Synthèse à lire On notera au passage quelques résultats inquiétants, à commencer par ce constat : "Presque 1 commande sur 5 a été l’objet d’un problème ! ", et 68 % des "français" ont été confrontés à au moins un problème lors d'un achat en ligne.   Un désagrément courant : le retard de livraison (49%...) Affaire de communication, de calcul ou de logistique, on ne sait. Reste que les gens seraient à la fois près à payer plus cher pour que le produit soit installé à domicile ou pour une livraison le jour prévu, et peuvent avoir abandonné un achat du fait des frais de livraison (53%).  Autre information permet

Bonus à Wall street... et dans le transport

La nouvelle émanant de l'Etat de New York selon laquelle : " Le bonus moyen payé à Wall Street a bondi de 15% l'an dernier pour atteindre son plus haut niveau depuis la crise financière de 2008" a surpris. Et parfois choqué. Les fameux bonus auraient  atteint 26,7 milliards de dollars (19,2 milliards d'euros) en 2013, ce qui met le bonus moyen  à 164.530 dollars, et encore sans  les stock-options, ni les bonus des salariés d'entreprises basées en dehors de l'Etat de New York. Je ne sais pas pourquoi, mais cette nouvelle a provoqué immédiatement chez moi deux réflexes. Le premier a été de comparer ce joli pactole - on parle bien de bonus et non de salaire global - au coût global du travail dans les transports en France. Oui, celui d'un bon million de salariés, du transport routier aussi bien que du transport aérien, de l'entreposage comme de l'organisation de transport etc..  1/3, oui, les bonus de wall-street représentent 1/3 des charges de

Quand la Coface s'intéresse aux transports, c'est flou.

Le dernier de mes papiers sur TIH La Coface,  soulignant justement le marasme actuel touchant le secteur, a voulu se pencher sur la dimension « structurelle » de ce qu’il en appelle la « méforme ». Une analyse que je n'ai pu m'empêcher de décortiquer... Voir l'article

Selon "Commercial Motors" Douglasbay capital prend le contrôle de Stobart

Lire sur Commercial motor Selon la publication anglaise, Douglas Bay , qui avait un moment porté TDG , avant son acquisition par Norbert Dentressangle, vient de prendre 51 % du transporteur Eddie Stobart.  L'opération est présentée comme un moyen pour le groupe d'accéder à une nouvelle phase de développement.  Site de Stobart L'article sur mon blog relatif à ND et Douglas Bay

Navires sans équipages : Rolls Royce y travaille sérieusement

Voir l'article sur Bloomberg Voir un article en français de  dailygeek.com

Selon "Les Echos" : le président de Veolia ne pense pas que la SNCM soit viable ni équilibrée économiquement ni pérenne

A vrai dire l'exposé est plus compliqué que cette simple phrase.  Le patron de Veolia expose, selon "les Echos", qu 'il s'agit d' " extraire de la SNCM actuelle les activités viables et  « les loger dans une nouvelle entité, qui pourra alors trouver des repreneurs, car il lui faut de nouveaux actionnaires, sachant que Veolia ne la reprendra pas », chose qui serait possible dans le cadre d'un dépôt de bilan ou d'une autre procédure devant le tribunal de Commerce. Il expliquerait en effet, que  "  Nous ne pensons pas que la SNCM soit viable ni équilibrée économiquement ni pérenne. Compte-tenu des  amendes de Bruxelles  , (440 millions d’euros sans compter les intérêts de retard), dont il ne fait aucun doute qu’elles seront un jour exécutoires, la meilleure voie pour la SNCM est de se mettre à l’abri et pour éviter de tomber sous le coup de l’abus de bien social, seul le tribunal de commerce peut la protéger des créanciers ». Le journal indique

Compléments sur la grève de 9 jours (SNCM-CMN) de janvier 2014 : Un dernier éclairage : les passagers

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Les statistiques publiées aujourd'hui par l'Observatoire Régional des Transports de Corse en ce qui concerne les passagers , permettent de terminer l'analyse des effets apparents de la grève de janvier 2014.  • Premier constat, le fléchissement global de l'activité est dans la tendance des années passées.  En gros, le recul de 1,2 % de janvier 2014 sur janvier 2013 est à peu près conforme à celui que connait le même mois depuis trois ans. • Second constat, le recul sur les seules relations avec le continent français par air comme par mer est sensiblement accentué. Il atteint en effet 2,7 % • Troisième constat,  seules les relations aériennes sur Marseille semblent bénéficier d'un report de trafic depuis la mer, avec une progression de 3,9%. Pour autant, sans donnée d'enquête spécifique, cette constatation est fragile en raison de la volatilité de l'activité aérienne sur Marseille ces dernières années. • Quatrième constat, la reprise apparente de l'

Compléments sur la grève de 9 jours (SNCM-CMN) de janvier 2014 : un impact plus fort sur l'économie productive !

Alors que l'Observatoire régional des transports de Corse publie les chiffres en tonnage net des échanges Corse-Continent, l'analyse des transports Ro-Ro apporte un éclairage sur l'impact différentiel de la grève sur l'économie. Avec une conclusion probable : l'économie productive a été plus impactée que l'économie résidentielle. Signe des temps.  Voir l'analyse :  Mon analyse rapide Voir le site de l'ORTC :  Site de l'ORTC

Filières agricoles : Les réflexions prospective à l'horizon de 2025

"Le 19 février 2014, le président du Conseil d’administration de FranceAgriMer Jean-Bernard Bayard, et les onze présidents des Conseils spécialisés de l’établissement, ont présenté à Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et Guillaume Garot, ministre délégué à l’Agroalimentaire, leurs réflexions stratégiques sur l’avenir des filières agricoles à l’horizon 2025 . " Des éléments importants pour les transports ! Voir le site Fr anceagrimer  :  Y aller

L'AFILOG et la fiscalité en Ile de France

Selon un communiqué :   "Claude Samson président d’Afilog, l’association défendant les intérêts des professionnels de l’immobilier logistique et de la Supply Chain s’inquiète de la pression fiscale pesant sur l’immobilier logistique en Île-de-France et interpelle les pouvoirs publics. Deux points d’actualité: - La Redevance pour la Création de Bureaux (RCB) mise en place dans le cadre du financement du Grand Paris, étendue depuis le 1 er  janvier aux centres commerciaux et entrepôts. Elle impacte très fortement les coûts de construction ou de rénovation. Si cette taxe est maintenue, il n’y aura, à terme, plus aucun entrepôt en Île-de-France. - La requalification des bâtiments logistiques en bâtiments industriels dès qu’ils sont considérés comme mécanisés (ex : des entrepôts frigorifiques). Ce qui augmente de manière très significative la contribution foncière." Source :  RPpublics 01 84 16 83 19 AFILOG  Le site

Mon dernier papier dans TIH : Comment simplifier ? Plus compliqué qu'on ne croit ?

La simplification institutionnelle ou organisationnelle des pouvoirs publics, comme celle des règles, formalités et autres contraintes administratives est paradoxale. Faire simple est compliqué. Non seulement parce que la suppression ou la destruction de règles ou de structures n’a jamais que des effets bénéfiques, mais parcequ’en face de chaque structure, de chaque contrainte, de chaque bout de règle, il y a généralement une demande sociale plus ou moins précise. La décentralisation était une nécessité. L’institution d’un niveau régional était fortement souhaitée. Une large coopération intercommunale s’imposait avec la croissance urbaine. En même temps les structures ont proliféré, se sont ajoutées, ont multiplié des relations complexes, ont généré des structures, des administrations, des postes. Dans un autre domaine, celui de la «production réglementaire», la demande sociale en direction de lois, de réglements, de contrôles, de protection est forte. La règl

Italie : Sardaigne, négociations sur le fret maritime

La continuité territoriale fait aussi discussion en Italie.  Selon la presse, le gouvernement s'est engagé - à geler l'augmentation en 2014 des tarifs relatifs au fret de la Tirrenia sur la Sardaigne.  voir par exemple Une table ronde doit examiner la révision de la convention sur les obligations de service public entre le gouvernement italien, la Sardaigne, les associations professionnelles et la Tirrenia-Cin, l'armateur. L'organisation de transporteur CNA-FITA demande que les handicaps de l'insularité soient reconnus par le gouvernement italien et l'UE.  Voir sur le site de CNA FITA

Mes articles de TIH n° 446 : Défaillances et Marco Polo

1. les défaillances : où en est-on ?  Lien vers l'article 2. Quand la cour des comptes de l'UE examine le programme Marco Polo A vrai dire j’ai toujours été sceptique. Marco-Polo, le programme de l’UE consacré au développement de l’intermodalisme, ou très majoritairement au report de la route vers des modes plus « verts » me semblait être de faible ampleur, et avoir finalement un impact dérisoire sur le fameux « partage modal ».  La Cour des Comptes européenne 1 vient de livrer un rapport sur le sujet, et décortique la mise en œuvre des programmes Marco Polo   1 et 2 . Lien vers l'article

Mon nouveau papier pour le Cercle Les Echos : "Taxis : le précédent du transport routier de marchandises devrait servir de leçon"

Taxis : le précédent du transport routier de marchandises devrait servir de leçon  La disparition du contingentement et de la tarification obligatoire ont révolutionné le transport routier sans pour autant créer de conflit particulier. Des crises – et elles n’ont pas manqué – n’ont jamais eu de rapport direct avec cet épisode. Des leçons à tirer ? Lire l'article

Panorama 2013 des énergies renouvelables

Extrait de l'annonce de la publication du rapport :  "Initié par RTE et le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) dans le cadre de leur protocole de coopération, puis élargi aux gestionnaires de  réseau de distribution (ERDF et l’Association des  Distributeurs  d’Electricité en France - ADEeF),le Panorama 2013 des énergies renouvelables (ENR), présente un état des lieux du développement de ces énergies et des enjeux liés à leur insertion aux réseaux électriques. Faits marquants de l’année 2013 : l’éolien et le photovoltaïque représentent respectivement 3,3% et 1% de la consommation française d’électricité, pour des parcs installés atteignant 8140 MW et 4330 MW." Le panorama des énergies renouvelables en ligne

L’effet de la grève Sncm-Cmn en janvier en Corse sur le fret (cabotage « national »)

9 jours de grève. Une mobilisation des « socio-professionnels », et en particulier des producteurs de clémentines pour assurer leurs « exportations » vers le continent. Un service mis en place par la Corsica Ferries et coordonné sous l’égide des organisations consulaires. Bref, un mois de janvier intéressant à analyser en l’absence de la mise en œuvre du « service social et solidaire » prévu par la nouvelle DSP. Une analyse possible grâce aux statistiques que vient de mettre en ligne l’Observatoire Régionale des Transports de Corse ( http://www.ortc.info ) Pour le seul trafic national (Corse-Continent français) enn janvier 2013 un peu plus de 150000 mètres linéaires de « roll » avaient été transportés entre continent et Corse (Entrées+sorties), en 2014 c’est près de 147000 mètres linéaires qui l’auront été. Soit 3 % de moins qu’un an auparavant alors que la baisse était de 1% en 2013 sur 2012. Ce qui, pour une grève représentant grossièrement 1/3 de la période, peut apparaître c

Mory-Ducros : la logique des agences fermées (mon dernier mini-papier dans TIH 445)

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 Pour avoir le pdf :  TIH 445

Mon dernier papier du cercle les Echos : La DSP Maritime Corse et le Fret à la lumière des statistiques de 2013

  La DSP Maritime Corse et le Fret L’un des objectifs majeurs de la continuité territoriale entre la Corse et le continent consiste à assurer un approvisionnement régulier en marchandises de l’île, celle-ci important massivement les biens nécessaires à son économie. Les enjeux sont importants et la bataille des chiffres ne fait que commencer. La publication des statistiques relatives au fret en 2013 permettent de se faire une idée plus précise des enjeux et de leur évolution.   Voir le site des Echos

Assemblée Nationale : Privatisation de la Société nationale maritime Corse Méditerranée - Débat du 29/1/2014

Débat à l'Assemblée Nationale sur le rapport relatif à la Privatisation de la SNCM Texte en ligne Un débat, et des "thèses" sans doute plus synthétiques, et plus claires encore que le rapport.  Paul Giacobbi, par exemple est catégorique en ce qui concerne le groupe Veolia : " La faute lourde de gestion, j’y insiste, est évidente." Et aussi : " l’exploitation du service public dans les conditions de la DSP est rentable". Et ces trois conclusions : " Au-delà de ces enseignements directs, le rapport nous apprend ce qu’il ne faut pas faire : restructurer à grands frais – pour l’État, des dizaines de millions d’euros, dans le cas d’espèce – puis réembaucher aussitôt après. Il ne faut pas non plus financer des services qui ne répondent pas à un besoin de service public et ne peuvent pas trouver un équilibre économique – c’est un peu le cas des cars-ferries. Autre chose qu’il ne faut pas faire : penser que l’on peut échapper à la loi. Qu’elle soit